— Publié le 22 mai 2021 —
Dans un précédent article, nous passions en revue les qualités « théoriques » que doit posséder un logo réussi.
Dans cet article, nous évoquerons quelques règles très basiques, pour que votre logo ait non seulement du sens, mais qu’il fonctionne également visuellement.
Lisible…
Ça peut paraître très bête de le dire, mais oui, votre logo se doit d’être (très) lisible, même à des tailles réduites. S’il est toujours bon de le rappeler, c’est qu’on a vite fait de basculer dans quelque chose qui ne sera pas forcément évident à lire.
Ça passe tout d’abord par le choix pertinent d’une typographie, après s’être posé les bonnes questions : suis-je plus lisible en capitales ou en bas de casse (minuscules) ? Italique ou romain ? Une graisse légère, normale ou plutôt « bold » ?
Spontanément, on privilégiera d’écrire à l’horizontale. Certains cas — par exemple un nom court ou composé d’un seul mot — permettront de proposer une écriture verticale, mais attention, il faut que cette option soit parfaitement maîtrisée.
Ce critère de lisibilité n’est pas à prendre à la légère, car si l’on fait des mauvais choix, on envoie directement le logo dans le mur (et le designer en procès pour hérésie).
Ci-dessous quelques exemples de choix typographiques malvenus.
Cerise sur le gâteau, ne pas se contenter de choisir une police de caractère et d’écrire le nom avec. Retravailler le dessin typographique pour rendre le lettrage original sera un plus pour la marque. C’est pour ce genre de plus-value qu’il vaut mieux confier votre logo à un designer professionnel…
Bien composé…
Entre le nom et le symbole, il faut donner à chacun la bonne place. Pour se faire, on prendra le temps d’examiner plusieurs cas de figures pour en déduire l’agencement qui sera d’abord le plus opportun entre ces deux éléments, puis sur l’ensemble du logo.
De manière discrète, le positionnement influera également sur le sentiment général que va donner votre logo. Un symbole qui précède le nom est gage de modernité ; au-dessus, on est plus classique et/ou traditionnel ; en haut à gauche ou à droite, on est dynamique.
Quel que soit l’agencement choisi entre le nom et le symbole, il faut surtout veiller à ce qu’il n’y ait pas de heurt entre eux, comme par exemple des angles qui luttent.
Ils doivent s’accompagner réciproquement avec fluidité et ne faire qu’un.
Équilibré…
Éviter à tout prix les rapports de force entre les éléments. De toutes façons, celui qui doit toujours l’emporter, c’est le nom, car c’est lui qui est bien entendu le plus important. Le symbole quant à lui, n’est là que pour illustrer.
Le rapport de taille entre les deux ne doit jamais laisser un sentiment soit d’écrasement, soit de petitesse excessive.
Visuellement, leur impact doit être peu ou prou le même, ce qui ne signifie pas qu’ils auront les mêmes proportions. Je le répète, le nom doit passer avant.
Le logo ne doit pas non plus perdre de sa stabilité. Ni basculer en avant, ni donner l’impression qu’il va s’écrouler, faute d’une base solide.
L’exercice est le même que s’il fallait équilibrer les deux plateaux d’une balance.
Conclusion
Voilà, en quelques points, les règles à respecter afin qu’un logo soit réussi, et surtout qu’il fonctionne, serve fièrement — et efficacement — votre marque.
N’ayez jamais peur de l’originalité, si elle est pertinente évidemment, car votre logo doit avant tout marquer les esprits pour qu’on se souvienne de vous ou de votre entreprise.
Si vous avez des questions, des remarques ou des commentaires, n’hésitez pas à les partager avec nous.
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