— Publié le 26 septembre 2020 —
Dans un article précédent, nous abordions l’impact énergétique d’internet (entre 10 et 15% de la consommation électrique mondiale), et ses répercussions sur l’environnement.
Si c’est bien d’en avoir conscience, c’est évidemment encore mieux d’agir.
Et voici qu’en 2007, une tendance est née : le web low-tech, ou internet écolo.
Petit tour d’horizon de quelques conseils pour faire des sites qui auront un impact moindre sur la facture d’énergie, et quelques exemples de sites qui sont « passés au vert ». Évidemment il ne s’agit ici que de suggestions, à appliquer « autant que possible », si vous souhaitez avoir un site écolo. En aucun cas il ne faut percevoir ce qui suit comme des contraintes…
Please don’t…
- Se passer de CMS (type WordPress ou autre…) et par conséquent de l’usage d’une base de données.
- Ne pas faire usage de frameworks (type Bootstrap ou autre…).
- Limiter les sollicitations externes, du type Google Font, Analytics, partage vers des réseaux sociaux.
But do…
Choisir des polices de caractères disponibles sur les ordinateurs, afin d’éviter d’en embarquer des supplémentaires (via Google Font par exemple).
Penser un site statique, plutôt que truffé de micro animations.
Optimiser non seulement vos images, comme il est expliqué ici, mais également votre code. En réduisant le temps de téléchargement, vous libérez de la bande passante.
Enfin, pour les plus radicaux d’entre vous, penser un site sur fond sombre pour réduire la consommation d’énergie de votre écran et choisir un hébergeur « vert ». Oui, ça existe, des hébergeurs vraiment concernés par l’écologie qui vont jusqu’à faire tourner leurs serveurs avec de l’énergie renouvelable.
T’es gentil, mais bon…
On ne va pas faire un site web en papier recyclable quand même.
Certes, nous-mêmes chez Yes You Web nos pratiques peuvent pécher sur certains points, mais on se rattrape sur d’autres. Par exemple, sur l’optimisation des pages, des images, du code, et on évite toute fantaisie superflue qui n’apporte rien à part du poids à la page.
Et n’allez pas penser qu’un web « low-tech » va ressembler à une page Amazon de 1995. Il est tout à fait possible d’insuffler un véritable design et d’oser un fort parti-pris graphique.
Voici quelques sites construits dans les règles de l’art écologique.
- Le Low-tech Lab
- La campagne responsable Biocoop
- Low-Tech Magazine (propulsé à l’énergie solaire)
- The Bare Project, avec un très fort parti-pris graphique
- Le MUCEM, mais oui, un musée français avec un site écolo et très réussi.
Conclusion
Le web écolo est là, il existe. Compte tenu de l’impact énergétique d’internet sur la planète, c’est une tendance à prendre autant au sérieux que le tri des déchets ou la pollution de l’air.
Il suffit juste de prendre quelques initiatives, même si celles-ci ne sont que des gouttes d’eau dans l’océan, ça sera toujours une évolution dans le bon sens.
(Là, normalement, on lance une musique qui tire des larmes, mais c’était trop lourd à télécharger, alors bon…)
N’hésitez pas à partager avec nous vos initiatives pour rendre le web moins énergivore.
Y pensez-vous lorsque vous créez des sites ?
Et si vous avez des questions, posez-les en commentaires ci-dessous.
Crédit photo : Markus Spiske on Unsplash
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