— Publié le 1er juillet 2023 —
Sujet incontournable depuis quelques temps, l’intelligence artificielle s’invite dans la communication, qu’elle soit écrite ou visuelle…
Limiter le débat à pour ou contre serait un peu trop réducteur. Comme on est de nature assez curieuse et très pragmatique chez Yes You Web, avant de s’enflammer ou de tourner le dos à quelque chose, on y jette un cil comme on aime dire…
À mon petit niveau, c’est de visuels dont on va parler, pour défricher le champs des possibles en termes d’images.
Déjà, où aller ?
Pour les designers professionnels, Adobe® propose désormais Firefly®, soit en ligne, soit inclus dans la version Béta de Photoshop®.
Version béta qui fait déjà des miracles désormais pour la retouche photo, alors si vous y ajoutez cette fonctionnalité qui permet de générer des visuels à partir de « prompts » (en tapant le texte de la description), on est carrément au top…
Pour les plus féru de cyber espace, il y a MidJourney®, le plus connu. Son accès, via le forum Discord®, peut paraître très rébarbatif et compliqué… Mais tout se mérite, et la qualité des visuels obtenus vaut que l’on s’acharne un peu pour y accéder.
Derrière lui, une floppée de sites propose désormais de créer, plus ou moins gratuitement, des visuels. Même les banques d’images, chez qui l’on s’achalandait auparavant en iconographie libre de droits, le proposent…
Personnellement, Firefly® me suffit largement et c’est avec lui que l’on traite le chapitre suivant de cet article.
Comment aborder la création de visuels issus de l’IA ?
À partir de là, ça demande un peu de patience et beaucoup de précision.
Si le visuel est créé à partir des requêtes textuelles que vous entrerez, l’IA n’est pas capable de faire plus que ce que vous lui demandez, ni d’extrapoler, ni d’en rajouter.
À vous donc d’être le plus clair possible…
Les premières images générées sont parfois très… surprenantes… Trois jambes, six doigts, le visage un peu figé, absence de cils…
Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à « relancer » l’IA pour qu’elle fasse de nouvelles propositions, soit en enrichissant la requête, soit en retenant un visuel qui vous paraît pas mal pour affiner l’idée.
Mais c’est un confrère (qu’il soit remercié !) qui m’a donné la piste pour procéder le plus efficacement possible : créer l’image par morceaux.
Au lieu de chercher à générer dès le début un visuel complet / compliqué, plutôt demander à l’IA plusieurs visuels simples, que vous assemblerez vous-même en un seul visuel (bases Photoshop® nécessaires évidemment). Ci-dessous un exemple bricolé « vite fait », pour illustrer le propos.
Pour ma part et pour le moment, je n’utilise l’IA qu’en complément, ou pour des visuels « neutres », qui serviront de fond à un bloc dans un site web par exemple.
Du bon usage des images générées par IA
À ce jour, le vide juridique autour des images générées par IA est abyssal…
Copyright, droits d’utilisation, diffusion, rien n’est vraiment clair et défini. Seule vague recommandation, mentionner qu’il s’agit d’une image issue de l’IA, ce qui est un peu hypocrite quand on devine les dérives auxquelles il faudra immanquablement s’attendre en termes de « fake ». Mais soyons éthiques jusqu’au bout.
Travaillant pour le web, les images en basse définition suffisent largement. Quid des visuels en haute définition pour les supports imprimés ? Quid des droits pour une utilisation commerciale ? Des questions qu’il faut se poser avant de se lancer dans la création d’images.
Allez, petit bonus, je ne résiste pas à l’envie de vous partager un article assez fascinant sur le sujet… C’est ici.
Conclusion
Je vous présentais dans cet article ma première approche, somme toute modeste, de l’IA au service de la création d’images. J’ai bien l’intention de suivre le phénomène de près, et aurai certainement l’occasion de revenir vous en causer ici-même.
N’hésitez pas à partager en commentaires vos expériences et sentiments au sujet de l’IA dans le domaine visuel.
PS : article écrit à 100% SANS ChatGPT… 😉
PPS : vous l’aurez deviné, le visuel illustrant cet article est généré par IA, évidemment. Tout le monde sait que les licornes vivent sur Terre, pas dans l’espace.
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