— Publié le 17 décembre 2022 —

Période oblige, un sujet est terriblement d’actualité : les vœux.
Et comme chaque année, c’est le même casse-tête pour trouver l’idée GÉNIALE qui vous permettra de marquer d’entrée de jeu des points pour l’année qui va suivre.

La première question qui traverse d’abord les esprits, c’est de se demander si l’on fait, ou pas, une carte de vœux… Est-ce que ça sert réellement à quelque chose, est-ce que c’est apprécié, est-ce que c’est encore à la mode ?

Et bien la réponse est… Oui, il faut envoyer ses vœux, mais pas n’importe comment.

La carte de vœux est toujours appréciée sous format papier, une vraie carte quoi, qu’on tient dans la main, qu’on pose sur un coin de son bureau. Bref, un véritable objet.
La carte standard, format A5 (148 x 210mm fermée), sur laquelle on se déchaînera en créativité, en bon goût et en prouesses techniques, je pense notamment à de la dorure à chaud, de la découpe, du gaufrage…
Plus audacieuses dans leur forme, j’ai déjà travaillé sur des cartes de vœux qui restaient toute l’année sur le bureau, sous forme de calendrier… Ou une véritable gazette, qui ressemble à un journal quotidien en 4 pages seulement, mais avec le même format.

Sur le fond, libre à vous, ça peut être soit un magnifique graphisme, soit un message dont la profondeur conceptuelle n’égale que sa drôlerie…

Mais dans tous les cas, une véritable carte de vœux reçue par la poste ou en main propre fait toujours mouche.

Et le digital dans tout ça ?

Alors le digital, c’est bof… Oui je sais, c’est une réflexion étonnante à lire sur ce blog, mais nous sommes avant tout honnêtes et impartiaux. Le digital a ses limites et on le dit quand c’est le cas.

Une image envoyée par mail ? Encore faut-il que la pièce jointe s’affiche dans le corps du mail, qu’elle ne soit pas jugée suspecte par le client mail de vos destinataires… Et au mieux, vous recevrez un rapide « …et bonne année aussi ! » en retour. Flop…

Une magnifique animation en motion design* ? Bonne idée… Mais encore faut-il qu’elle soit rapidement accessible. Donc en ligne, donc il faut cliquer, donc c’est pas gagné. Flop (probable)…

Ouverture d’une petite parenthèse « green » : mettre en ligne une animation en motion design, ça va faire ronronner des serveurs pour qu’elle ne soit vue guère plus d’une fois par destinataire. Donc au niveau écolo, c’est très moyen…
Sujet dont on aura l’occasion de reparler en 2023, car je vais me pencher très sérieusement sur le « digital écoresponsable », mais chut, Marine n’est pas au courant !
Fermeture de la parenthèse…

Une newsletter ? Ah, on brûle… C’est peut-être le format le plus accessible que vos destinataires sont habitués à recevoir de votre part, et qu’ils/elles ne rechigneront pas à lire sachant qu’elle vient de chez vous.
Mais techniquement il faut renoncer au motion design. C’est soit une image soit… Un bon vieux gif animé. Et oui, le gif animé c’est comme le punk : not dead…

Et on peut faire de très jolies choses en gif animé, tout en étant sûr que ça voyagera sans encombre à travers le grand internet.

Conclusion

Oui, il faut adresser ses vœux, mais il faut le faire de manière pertinente, sincère et motivée.
La carte ou l’objet réel dans la vie réelle restent les meilleures options pour des vœux réussis qui toucheront leurs destinataires.
Si vous avez vécu cet intense questionnement au sujet des vœux, ou si vous avez eu une idée géniale pour formuler les vôtres, n’hésitez pas à la partager en commentaires.

Bonnes fêtes à toutes et à tous, on se retrouve en janvier… Pour les vœux !

* Le motion design est une technique pour faire des animations, sans avoir besoin de recourir à de la vidéo, cette dernière étant beaucoup plus lourde à gérer.